Grâce au soutien de la Mission Lèpre, Rhitik de 13 ans a pu soigner ses blessures et reprendre confiance en soi.
À 13 ans, Rhitik devrait courir après un ballon et jouer avec insouciance. Mais depuis ses 9 ans, c’est une douleur lancinante à l’orteil droit qui rythme sa vie. Dans son village reculé du Népal, un simple ulcère s’est transformé en un long calvaire : diagnostics erronés, traitements inefficaces, errance médicale… jusqu’à une amputation partielle et l’éloignement brutal de tout ce qui fait l’enfance : l’école, les jeux, les rires.
Pendant trois ans, la lèpre se propageait sans que personne ne s’en rende compte. Les moqueries, l’isolement, les absences à l’école sont devenus le quotidien de Rhitik. Ce n’est qu’au détour d’un camp de dépistage organisé dans sa région par Mission Lèpre que l’espoir est revenu. Une chance, une rencontre, et tout a changé.
C’est là que sa mère a entendu, pour la première fois, parler de l’hôpital d’Anandaban: un centre national de référence, reconnu pour son expertise dans le traitement de la lèpre. Guidée par cette lueur d’espoir, elle a décidé d’emmener Rhitik. Là-bas, les médecins ont enfin mis un mot sur sa souffrance : une infection osseuse avancée, conséquence directe de la maladie trop longtemps ignorée.
À Anandaban, Rhitik a enfin reçu des soins adéquats. Entouré d’une équipe médicale attentive, il a bénéficié d’examens approfondis, d’un suivi rigoureux et de chirurgie. Chaque jour, les pansements sont refaits avec soin, et sa mère est formée aux gestes essentiels pour continuer les soins à la maison. L’hôpital lui offre aussi un soutien psychologique, dans un environnement bienveillant où il peut se sentir écouté et soutenu.
Le dépistage précoce est essentiel. Diagnostiquée plus tôt, la lèpre aurait pu être soignée avant les déformations, avant l’amputation, avant la douleur. Le dépistage permet aussi de stopper la transmission de la lèpre encore trop stigmatisée.
Grâce à Mission Lèpre et ses soutiens, Rhitik n’est plus seul. Il soigne ses blessures, sa confiance et aussi son avenir. Il rêve de devenir médecin, scientifique ou ingénieur. Et surtout, il rêve d’un monde où plus aucun enfant n’aurait à cacher sa maladie.
Le projet de l’Hôpital Lèpre d’Anandaban de Mission Lèpre au Népal fait partie du Programme International d’Interaction.
Je m'inscris à la newsletter